Dans un certain imaginaire collectif, on le conçoit épais, rébarbatif, peu illustré et – pour ces diverses raisons cumulées – promis à prendre rapidement la poussière : mais le récit biographique n’est clairement pas condamné avec fatalité à cette triste destinée ! Sous le clavier des rédacteurs de « Ma vie, quelle histoire ! », la narration d’une existence ou d’une carrière promet tout au contraire d’être un ouvrage hautement attrayant.
Entre la truculence des anecdotes, la finesse de l’analyse et l’élégance du style, l’exposé de la vie de celles et ceux qui vous sont proches promet d’occuper vos plus beaux moments-lecture ! Ceci, sans parler du rendu graphique particulièrement moderne, qui permettra de sublimer vos photos de famille, leur donnant une vivacité et une modernité pas même soupçonnées !
Si cette manière de repenser « l’objet-livre » comme tel permet déjà un tel coup de neuf, que dire alors des prestations fournies par « MVQH! » directement sur les supports technologiques caractérisant ce premier quart de XXIème siècle ?! De fait – on l’apprendra parfois avec surprise -, certains de nos récits biographiques ne connaissent aucune existence papier, se limitant à une simple réalité virtuelle, dématérialisée : en un mot, à une présence web !
Habitué des plus grandes scènes de la planète, c’est l’excellent ténor lyrique Bernard RICHTER – proche de « MVQH! » par ses origines suisses et neuchâteloises autant que par des liens d’amitié ancienne ! -, qui nous a donné le prétexte d’innover en cette matière. Il se trouve en effet que notre petite entreprise a eu le privilège de collecter les souvenirs de cet artiste accompli, pour les besoins de la rubrique « Biographie » de son magnifique site web (confié àWe-June sur le volet technique). Et, cela, lors d’échanges menés, au gré des dates de ses tournées (on était encore juste avant le covid…), entre la Suisse, la Belgique et les Pays-Bas.
Par-delà le plaisir de travailler avec cet artiste dont la modestie n’a d’égal que le talent – et toujours prompt à rire de tout, à commencer par lui-même (qualité bien trop rare Ici-Bas !) -, l’exercice ne manquait pas d’embûches. Il faut dire qu’à force d’enchaîner les salles de prestige, sous la baguette des plus grands « maestros » de la « Planète opéra », l’évocation de son cursus aurait vite pu sombrer dans « l’Inventaire à la Prévert ».
Nous pensons avoir fait un peu mieux que ça, au final. Mais après tout, à chacun de se faire sa religion… Www.bernard-richter.com ! A vos souris !